Digital nomade : travailler où l’on veut, vivre comme on l’entend

Ordinateur posé sur une table en bois, café fumant, vue sur le Mont-Blanc… ou bien sur une plage en Thaïlande. Cette scène, ce n’est pas (seulement) une carte postale. C’est le quotidien de plus en plus de personnes qu’on appelle aujourd’hui les digitals nomades.

Mais au fond, qu’est-ce que ça veut dire ?


Un style de vie avant tout

Être digital nomade, ce n’est pas un métier en soi. C’est une façon de voir et d’envisager sa vie, une manière d’organiser sa vie et son travail car grâce au numérique, on peut aujourd’hui :

* travailler depuis un ordinateur portable,
* choisir son lieu de vie (un café, un van, une maison à la montagne, ou un pays au soleil),
* et décider de son rythme.

Ce mode de vie attire de plus en plus car il ouvre une porte sur quelque chose que beaucoup recherchent : la liberté de travailler quand ils veulent et d’où ils veulent ! et sortir de la routine bien connue métro boulot dodo : enchaîner les journées de 8h à 18h, du lundi au vendredi, se reposer le week-end… et recommencer 47 semaines par an.
Le digital nomade ouvre une autre voie : celle de la liberté de choisir son rythme et son décor de travail.

Et le COVID-19 a nettoyé le terrain pour ce style de vie.
Pendant la pandémie, la part des travailleurs à distance a explosé : aux États-Unis, on est passé de seulement 4 % à 43 % d’employés totalement à distance en mai 2020. Dans l’Union européenne, c’était 23 % en télétravail à son pic, contre 14 % en 2019. Résultat : entre 2019 et 2020, le nombre de digitals nomades américains a bondi de 7,3 à 10,9 millions, soit une hausse de +49 %.

Ce déclic généralisé a permis à beaucoup d’essayer cette vie « où que l’on soit »  et nombreux sont ceux qui ont découvert qu’elle leur convenait mieux que le présentiel traditionnel. J’en fais partie.


Rupture avec l’aire de l’industrialisation

Le rythme métro-boulot-dodo: 8h-18h et du lundi au vendredi est hérité de l’ère industrielle, quand il fallait organiser des masses de travailleurs dans des usines avec un rythme fixe.

L’ère du numérique change la donne : beaucoup de métiers peuvent se faire à distance, à des horaires flexibles, depuis presque n’importe où et le COVID nous a prouvé que c’était possible.

Le digital nomade n’est pas juste “voyager et travailler” :
c’est un symbole d’adaptation à cette nouvelle économie, qui valorise la liberté, l’autonomie, et l’efficacité plus que la présence physique.


Pourquoi ça attire autant ?

* Liberté géographique : plus besoin d’être attaché à un bureau ou à une ville.

* Choisir son environnement : certains bossent mieux entourés de nature, d’autres dans l’énergie des grandes villes.

* Autonomie : on reprend la main sur son temps, son organisation et même sa carrière.

* Optimisation financière : comme le souligne Olivier Roland dans son livre Tout le monde n’a pas la chance de quitter son pays, vivre et travailler ailleurs permet parfois de choisir son taux d’imposition, de ne pas se voir imposer une sécurité sociale coûteuse et pas toujours efficace, et donc de construire soi-même sa retraite et sa protection.

Bref, c’est une façon de redevenir acteur de sa vie, plutôt que de la subir.


Des pays qui déroulent le tapis rouge

Cette nouvelle façon de travailler ne passe pas inaperçue. De plus en plus de pays ont compris l’intérêt d’attirer les digital nomades : consommation sur place, dynamisme économique, rayonnement culturel…

Résultat : ils mettent en place des visas spéciaux “nomades digitaux”, souvent très avantageux.

Portugal, Espagne, Estonie, Costa Rica, Thaïlande, Dubaï… tous rivalisent d’ingéniosité pour séduire ceux qui veulent travailler en ligne tout en découvrant un autre pays.
C’est une petite révolution : là où il fallait avant se battre avec les visas de tourisme ou les permis de travail, il devient aujourd’hui plus simple que jamais de poser son ordinateur là où on en a envie.


Les revers de la médaille

Évidemment, tout n’est pas rose.

* Discipline : il faut travailler même si la plage est tentante.

* Solitude : changer souvent de lieu, ça veut dire aussi s’adapter en permanence.

* Insécurité financière ? Pas forcément ! Le digital nomade n’est pas obligatoirement indépendant. On peut aussi être salarié d’une entreprise… mais en 100 % télétravail. Et pour ceux qui veulent se lancer en douceur, on peut très bien commencer en complément de revenu, en gardant son activité principale ou en développant un projet en parallèle.


Et si c’était l’avenir du travail ?

Aujourd’hui, la technologie nous permet d’imaginer une vie différente : une vie où l’on choisit et comment travailler.

Imagine commencer ta journée non pas dans les bouchons ou le métro bondé, mais avec un café face à la montagne, à la mer, ou dans un petit café animé d’une ville européenne.

Imagine pouvoir organiser ton temps : travailler tôt le matin pour profiter de l’après-midi, ou faire une pause rando en milieu de journée et reprendre quelques heures le soir.

Imagine pouvoir voyager sans “poser de congés”, passer l’hiver au soleil ou l’été dans un village inspirant, tout en continuant ton activité.

Le digital nomade, c’est ça : transformer le travail en quelque chose de plus souple, plus aligné avec nos envies et notre rythme.
Et si, au lieu d’attendre la retraite pour vivre nos rêves, on pouvait en réaliser une partie dès maintenant ?


L’une des plus grandes idées limitantes : croire qu’avoir des enfants empêche de voyager

Beaucoup de parents pensent que devenir digital nomade est impossible avec des enfants.

Pourtant, comme le souligne Olivier Roland dans Tout le monde n’a pas la chance de quitter son pays, c’est en réalité une formidable opportunité pour eux.

Grandir dans différents pays, c’est apprendre naturellement plusieurs langues, s’ouvrir à d’autres cultures, développer une curiosité et une tolérance que l’école seule ne transmet pas.
Plutôt qu’un frein, voyager avec ses enfants peut être un vrai cadeau pour leur avenir.


Invitation à réfléchir

Le digital nomade n’est pas une mode. C’est une invitation à repenser notre rapport au travail, à la liberté et au lieu de vie.

Alors, une question pour toi:

Si tu pouvais travailler de n’importe où demain, où poserais-tu ton ordinateur ?


Passer à l’action

Pas besoin de tout quitter pour tester ce style de vie. On peut commencer par un side-project, un complément de revenu, une activité en ligne qui grandit doucement.

Aux États-Unis, le side business fait partie de l’éducation financière : on apprend dès jeune à créer, investir, tester ses idées et prendre des initiatives.

En France, c’est très différent : l’école et la culture ne poussent pas à entreprendre à côté, et beaucoup voient encore un projet parallèle comme un aveu que “ton boulot ne suffit pas”.

Pourtant, lancer un side business, c’est avant tout apprendre, expérimenter et se construire plus de liberté, pas fuir son emploi.

Commence petit : choisis un projet que tu peux lancer dès aujourd’hui, même en complément de ton activité principale. Ça peut être vendre un mini-cours, proposer tes services en freelance, créer un blog ou recommander des produits en affiliation.

Réserve 1 à 2 heures par jour pour avancer, publier, tester et ajuster.
Le secret, c’est de poser la première pierre maintenant, apprendre en faisant, et laisser ton projet grandir pas à pas vers plus de liberté au lieu d’attendre le “bon moment” (qui n’arrive jamais).

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